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Samedi le 18 février 2017

8h55 le 18février 2017, nous sommes arrivés en terre marocaine à l'aéroport de Casablanca. Nous reprenions déjà l'avion pour se rendre à notre destination, Agadir vers 11h30. Nous n'avons rencontré aucun obstacle à l'entrée au pays qui aurait pu ralentir notre itinéraire. Notre guide, Hicham nous y attendait. En premier lieu, il nous a conduit à la plage afin de voir un peu de paysage et prendre un repas. Par la suite, il a cru bon nous amener voir un plan panoramique de la ville en nous expliquant l'histoire de celle-ci. De là, nous avons pu observer des dromadaires et des chevaux avec leur propriétaire. Du haut du sommet, il y avait l'Océan Atlantique à notre droite, la chaine de montagne du Haut Atlas à gauche, la ville d'Agadir au centre et le désert avec ses nombreux cactus de l'autre côté.

En fin d'après-midi, l'entreprise Copag secteur conditionnement des primeurs nous ouvrait ses portes. Cette filiale de la coopérative compte une soixantaine de producteurs et 450 employés . Aujourd'hui, nous avons vu le conditionnement des légumes de primeurs soient les tomates, les courges, les poivrons et des piments de toutes sortes. Le principe de la traçabilité du produit, le triage, le lavage, la mise en caisse et la conservation nous ont été démontré. Le directeur de ce secteur de l'entreprise a été d'un grand accueil. Pour conclure notre visite, le thé et des biscuits ont été servis pendant une période de questions. À cette table, figurait également un producteur et membre fondateur de Copag qui tenait à nous recevoir.

Malgré notre fatigue dû au cinq heures de décalage horaire, cette première journée fut agréable et enrichissante pour tous. L'industrie des légumes a été une grande découverte. Il est présentement 18h30 et nous sommes en route vers l'hotel. Notre lit, nous attends à bras ouverts et nous pensons déjà rêver à la journée de demain!

 Estelle & Élyse

Dimanche le 19 février 2017

Ce matin notre journée a débuté au siège social de la coopérative COPAG. Après une présentation détaillée de l'entreprise, nous avons visité quelques secteurs dont : la meunerie d'une capacité de 117 000 Tm, l'usine de conditionnement des agrumes pour l'exportation et le jus, ainsi que l'usine de traitement du lait.

Voici pour débuter quelques données intéressantes :

Production agrumes: Fondée le 7 mai 1987 avec 188 adhérants

  • 1987 ; 1ère unité de conditionnement des agrumes
  • 1996 ; 2ème unité de conditionnement des agrumes
  • 1998 ; Entrepôt réfrigérée comportant 11 000 Tm de produits
  • La coopérative produit en moyenne 60 000 Tm d'agrumes dont 50 000 sont réservées à l'exportation (Canada, États -Unis, Angleterre, Chine...)
  • 6 200 Tm d'oranges sont destinées pour le jus
  • Les agrumes produits sont : clémentine, Nour, Navel, orange, orange sanguine, citron.

Production laitière

  • 1993: 1ère usine laitière traitant 1 500L de lait/jour
  • 1996: Unité frigo de 2 000 Tm + plate forme de 6 000 Tm
  • 1999: Unité aliment de bétail produisant 20 t/h
  • 2005: Unité élevage commun 11 000 têtes
  • 2015: Abattoir et atelier de découpe 20 000 bovins + 65 000 ovins
  • Vendu sous la marque Jaouda dans les provinces de Tourandau et Marrakech
  • La collecte de lait est passé de 2 000 000 de litres de lait en 1987 à 300 000 000 en 2016.
  • Les troupeaux sont majoritairement composés de Holstein d'origine canadienne, de Suisse brune et de Montbéliarde. D'ailleurs 70% des semences utilisées proviennent de Semex.
  • Le lait est à un prix fixe de 4 dirhams/L (0.62$/litre) payé au producteur alors que le consommateur l'achète à 7 dirhams (1.07$/litre)
  • La moyenne des CCS est de 600 000 ( prime qualité à partir de ce chiffre)
  • plusieurs troupeaux comprennent de 2 à 3 vaches alors que d'autres vont jusqu'à 3000.

Nous avons ensuite visité l'élevage laitier ELKAM HJ MHAND de 180 têtes dont 148 vaches en lactation produisant environ 25L/vache/jour. Le troupeau subit un contrôle une fois par mois afin d'en faire le suivi avec la COPAG. L'âge au premier vêlage est de 24 mois, le nombre de lactation moyenne par vache est de 6,34 et il y a utilisation de semences sexées seulement chez les primipares.

Leur principal but est de produire le maximum de lait par vache avec le moins de charges possibles, n'est -ce pas Mélanie ?

Cette ferme est muni du premier salon de traite âgé maintenant de 20 ans. Les trayeuses sont à retrait manuel et cela prend environ 5-7 minutes de traite/vache.

Pour terminer nous avons fait le tour de l'unité d'élevage commun comportant 11 000 sujets de remplacement (génisses et taures laitières, taurillons, ainsi que taureaux reproducteurs) soignés par 40 employés. Leur système de paiement fonctionne comme suit: le producteur envoie ses veaux à l'unité d'élevage, qui sont par la suite élevés et lorsqu'ils sont abattus, la facture d'élevage est envoyé au producteur qui recevra ensuite l'argent rapportée par ses animaux.

Suite à ces magnifiques visites nous nous sommes dirigés vers le "centre ville" de Taroudant où nous avons visités les "souk". Ce sont des marchés typiquement marocain où les commerçants vendent les produits locaux. Nous avons pu vivre et voir les réalités du pays! D'ailleurs nous avons fait une super rencontre, un artisant-commerçant nommé Abdel qui travaille le cuir. Ce charmant monsieur nous a reçu, après une petite blague, avec un bon thé chaud typique de la région. Ceci pour conclure la vente. En bref, les marocains ont un acceuil des plus cordial et amical.

La soirée s'est terminée par un souper traditionnel composé d'une tagine de poulet.

Autres faits intéressants sur le Maroc, vous pouvez klaxonner un policier sans obtenir de contravention... Comme on le disait si bien, klaxonner et les portes s'ouvriront. Mais surtout, ne les prenez pas en photo.

Camille Godbout & Laurie Boisvert

Lundi le 20 février 2017

Aujourd'hui le 20 février, nous avons quitté notre hôtel le Salem Palais vers 9h afin de partir pour une longue route, environ 4h jusqu'à Marrakech. Après 1h de route, dans la région d'Agadir, nous sommes passés devant un troupeau de chèvres et leurs propriétaires. Voyant notre excitation pour ces petites bêtes, Hicham s'est arrêté afin que l'on puisse les prendre en photo et échanger avec les gens locaux. Abdrahim, 14 ans, Hassam, 8 ans et leur soeur nous ont gentiment laissé les approcher et nous ont expliqué qu'ils ont dû marcher 200 km depuis le désert afin de subvenir aux besoins de leurs animaux durant la saison sèche dans leur région. Leur troupeau comptait en tout 300 chèvres avec qui nous avons passé du bon temps.


  Vers 14h, nous nous sommes arrêtés au resto grill La Grillardière, un restaurant très réputé au Maroc pour, vous l'aurez deviné, ses grillades.


 Vers 17h, nous sommes arrivés au Domaine de la vallée d'Ourikan qui est situé à 1020m d'altitude, alors que Marrakech, notre destination précédente était située à 500m d'altitude. Nous avons pu, tout au long de notre route, observer des paysages à couper le souffle. Les montagnes aux sommets enneigées et les rivières au fond des vallées nous ont fascinés tout au long de notre ascension.


 Nous avons aussi, au cours de notre périple, pu observer beaucoup de végétation exotique. Des orangers, des citronniers, des oliviers, des arganiers, des eucalyptus, des amandiers et des abricotiers sont des arbres que l'on voit constamment au Maroc.


Notre auberge est magnifique, tout ce qu'il y a de plus traditionnel, avec des sentiers en pierre, des murs en brique et des meubles antiques. Nous avons pris le temps de visiter avant de déguster un délicieux repas et d'apprendre à jouer à des jeux de cartes typiquement marocains avec notre fantastique hôte, Karim.


Nous sommes comblés, ce voyage est merveilleux et nous en apprenons énormément chaque jour.
 Alex & Elizabeth xxx



Mardi 21 février 2017,

Aujourd'hui nous avons visité la ville de Marrakech, une ville beaucoup plus peuplée et touristique que Taroudannt. Cette visite fut orchestrée par madame Zoubida, une femme native de cette région et très instruite sur l'histoire du Maroc. Elle a eu l'occasion de nous faire visiter la ville et ses monuments historiques.

Notre journée a commencé par la mosquée Koutoubia construite au 12e siècle puis détruite et remplacée par une autre plus récente.

Nous avons été voir les tombeaux saadiens où les gens faisant partie de la royauté saadienne étaient enterrés en signe de reconnaissance. Il fut construit à la fin du 16e siècle. S'y retrouvent les rois, leurs femmes et concubines, les enfants, en plus de quelques serviteurs fidèles et valeureux soldats.

Par la suite, il eut le palais de la Bahia, comportant plusieurs Riad. Une Riad est une cour intérieure garnie de jardins et d'arbres fruitiers qui sert de lieu de rassemblement. Ce palais à l'origine fut construit pour le vizir et sa nombreuse famille à l'entrée du quartier juif. Lors de l'occupation du territoire par les Français, il servit à accueillir les gens européens lors de leurs visites au Maroc. Maintenant, ce palais a été restauré dans le quartier juif, appelé en arabe Mellah.

Nous avons également admiré le Jardin de Majorelle, qui fut imaginé par Jacques Majorelle en 1931. Ce grand peintre a créé un bleu qui porte maintenant son nom. Seize ans après sa mort, Yves Saint Laurent et Pierre Berger décidèrent d'acheter le jardin pour conserver ce beau patrimoine en 1980. Ce jardin comporte maintenant plus 500 espèces de végétaux. Une exposition des peintures et des vêtements créés par Yves Saint Laurent s'y trouvent. Un mémorial à sa mémoire fut créé lors de son décès.

Ensuite, nous avons dégusté un repas au restaurant le Mythe.

Pour bien finir la journée, nous avons été faire les marchés des artisans, communément appelés le souk, où nous avons pu négocier nos souvenirs marocains.

Nous avons pris l'autobus pour retourner à l'auberge dans les montagnes. Si joli paysage!

Anne & Andréane!


Mercredi 22 février 2017

En ce mercredi matin, nous avons eu la chance de participer à un cours de cuisine d'un plat typique marocain : le tagine de boeuf. Nous avons pu préparer chacun notre le notre. Le tagine est composé de boeuf, poulet ou poisson avec des légumes de saison et certaines épices dont le poivre, le sel, le paprika, le cumin et le gingembre suivi de la touche du chef : le persil. Pour faire suite à cette activité, le chef nous a montré comment faire une salade et un dessert marocain.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'un des sommets de l'Atlas de 4165 mètres d'altitude à son plus haut sommet. Pour faire un peu d'exercice et voir le paysage, nous avons fait une randonnée en montagne pour atteindre un niveau de 1627 mètres. Notre guide, Hassam, nous informe que la population du Maroc est à 50% berbère et 50% arabe. Le Maroc est séparé en deux: riche sur le bord de l'océan et plus pauvre vers le désert. Notre randonnée périlleuse a été d'une durée d'une heure 30 minutes. Le paysage était à en couper le souffle, les sommets enneigés, la cascade et les villages dans les montagnes nous ont beaucoup impressionnés.

À notre retour à l'auberge, nous avons pu déguster notre plat concocté plus tôt. Ensuite, nous avons quitté, pour nous rendre à Essaouira. Il y a eu un orage, et la grêle était au rendez-vous.

Tout au long de notre parcours, notre guide Hicham nous explique la volonté de valoriser les terres agricoles et de maintenir la population rurale en place. Pour ce faire, une subvention de 90% des dépenses totales est remise aux producteurs suite à la réalisation des travaux. Plusieurs producteurs ont participés à ce programme de soutien de l'état. 

Sur la route, nous nous sommes arrêtés à une coopérative appartenant à 45 femmes qui font des produits à partir d'argan. L'argan est le fruit de l'arganier. Une fois le fruit récolté, elles enlèvent l'écorce pour en récupérer le noyau. L'écorce est alors récupérée pour l'alimentation des chèvres et des bovins. Le noyau est brisé pour en retirer l'amande. Il est utilisé pour le bois et l'amande sert à faire l'huile très prisée autant pour le cosmétique que pour le volet alimentaire. On peut aussi broyer l'amande afin de faire une pâte, utilisée pour faire le shampoing et la crème. Il faut 15 kilogrammes de fruits pour faire 1 litre d'huile. Ce produit est certifié éco-cert, biologique et 100% naturel.

Notre journée s'est terminée à Essaouira où nous sommes tombés sous le charme de notre hôtel.

Catherine & Meggie



Le jeudi le 23 février 2017

Nous avons commencé la journée par un tour guidé de la ville avec M. Hamed. Théodore Cornut, architecte français, a fait les plans de la ville ainsi que la fortification.Le fondateur de la ville s'appelle Mohammed 3. La ville d'Essaouira a été colonisée par les juifs au 18e siècle. Elle devient un centre d'importation et d'exportation pour le commerce. Les couleurs bleues et blanches représentent la couleur des juifs. Au courant du 18e et 19e siècle, la ville est devenue très importante en termes de commerce et c'est pour cette raison que des consulats tels que les pays d'Europe comme la France et l'Angleterre et même certaines régions de l'Amérique du Sud se construisent. Le rôle de la ville dans le commerce va commencer à diminuer à la fin du 19e siècle. Pendant près de 2 siècles, la ville envoyait et ramenait des produits provenant de l'Afrique, de l'Europe et de l'Amérique du Sud. Encore aujourd'hui, la ville marocaine témoigne du passage des juifs comme le démontre le quartier Al Mellah qui veut dire sel en Hébreux.

Par le passé, la monarchie marocaine obligeait les familles à graver un symbole au-dessus de leur porte afin que tous sachent qui étaient musulman, chrétien ou juif. Cette pratique visait à fractionner le peuple pour mieux exercer un contrôle sur la population. Par contre, la cohabitation entre les différentes religions se faisait très bien. De plus, le gouvernement mettait en place des augmentations de taxes pour empêcher la consommation de vin chez les musulmans.

 

De nos jours, la population de la ville s'élève à 60 000 habitants. L'économie de la ville se base sur le tourisme et la pêche. Au mois de mai de chaque année, les citoyens célèbrent le festival de la musique africaine. Cette célébration se passe en mai, car elle précède le ramadan. La population accueille près de 350 000 personnes pour cet évènement. La ville d'Essaouira se caractérise par le chômage inexistant, aucun bidonville, aucune pollution due au fait qu'il n'y a aucune usine.

Les trois mots clés du Maroc sont la tolérance, la liberté et la coexistence. Les écoles étaient très présentes dans le passé, car chaque religion avait la sienne. L'égalité homme-femme est devenue plus équitable avec le temps, par exemple, l'épouse peut maintenant hériter de son défunt mari. Alors que par le passé, c'étaient les enfants qui héritaient et non la femme.

Le poisson est acheté dans le marché, au port ou soit directement au bateau. Le prix du poisson va varier selon la variété, la saison, la quantité, l'offre et la demande. Dans le port, nous avons eu l'occasion de visiter les vestiges d'une forteresse portugaise. Cet endroit magnifique nous permettait d'observer le port de la ville où les pêcheurs et les marchands se rencontraient pour la vente du poisson pêché sur le bord des côtes. De plus nous avions une vue magnifique sur l'horizon. Cet endroit fut d'ailleurs choisi par la série Game of throne et le film Alexandre Legrand pour y tourner des scènes. Dans le port les coutumes sont vivantes et très présentes. Une porte ancestrale, ornée de trois lunes représentant les trois religions, bénit tous les gens se retrouvant dans le port.

Par la suite, la construction des bateaux ainsi que la pêche, ont gardé leurs techniques ancestrales. Dans ce domaine, plusieurs métier sont possibles. Les gens peuvent devenir pêcheurs, capitaines ou encore mécaniciens de bateau. Pour y arriver, une formation de 2 à 4 ans est nécessaire selon le métier. La fabrication des embarcations se déroule dans le port et peut prendre de 2 à 3 ans. L'achat d'un bateau de pêche peut couter en 27 00$ et 405 000$. Quand un bateau revient de la pêche, sa cargaison est pesée sur un pont-bascule, par la suite une portion de la marchandise est sélectionnée pour l'exportation, alors qu'une partie est gardée pour le marché local.

Après cette visite, nous nous sommes dirigés à un centre artisanal où ils confectionnaient des bijoux en argent. Ce lieu est à la fois une bijouterie, mais aussi un centre de formation pour les jeunes voulant devenir bijoutier.

Après un bon avant-midi bien chargé, nous nous sommes arrêtés à un petit restaurant sur le bord de l'eau, où nous avons mangé.

Pour bien commener l'après-midi, nous avons fait une ballade de dromadaire. Ce fut une expérience inoubliable et merveilleuse. Nous nous sommes promenés sur la plage avec nos grosses bêtes.

Après cette activité, nous sommes retournés à l'hôtel où nous avions du temps libre afin de nous promener dans la ville en petit groupe et faire nos achats. Après ce temps de pause, un bon couscous à la marocaine nous attendait. C'était notre premier et il était délicieux.

La ville d'Essaouira pourrait être classée comme une ville moderne axée sur le respect de l'environnement. Une portion de son électricité provient d'éolienne et la ville est l'une des plus propres du pays en ce qui concerne la gestion des ordures. De plus, elle jouit d'une reconnaissance pour la qualité et la propreté du sable ainsi que l'eau de ses plages. Certaines îles interdites au public permettent de protéger des espèces d'oiseaux rares, comme le faucon Éléonore.

Plusieurs choses sont à retenir, dont la fameuse crêpe au Nutella qui est un élément incontournable.

François Bizier-Fillion et Josiane Sarrazin 


Le vendredi le 24 février 2017

Nous avons quitté notre hôtel d'Essaouira à 8h00. Comme nous n'avions pas pu déjeuner avant notre départ, les chaleureux propriétaires ont pris soin de nous faire une petite boite à lunch pour manger dans l'autobus. Il a fallu 2 heures pour se rendre à Safi, une ville réputée pour ses poteries et la fabrication de tagines. Cette ville en bordure de l'Atlantique est encadrée de falaise et composée d'édifices portugais. Elle possède un port très actif. L'activité économique première de cette région est l'extraction, la transformation et l'exportation du phosphate par bateau. Nous avons repris la route où un décor enchanteur nous faisait face. Plusieurs d'entre nous ont profité de la vue et certains ont pu faire une petite sieste dans le bus.

Nous sommes arrivés vers 13h à la ville de Jorf Lasfar, où nous avons eu droit à un délicieux diner gracieuseté de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP). Le Maroc est la plus grande réserve
mondiale de phosphate.

L'OCP a été fondé en 1920. Leur vision est de donner à la terre l'énergie de nourrir la planète. L'entreprise est le leader mondial de l'exportation de produits de phosphate, en fait il est le premier producteur et exportateur mondial de phosphates sous toutes formes. Présent tout au long de la chaine de valeur, OCP extrait, valorise et commercialise du phosphate et des produits phosphatés, notamment de l'acide phosphorique et des engrais dans le monde entier. L'OCP est en cours d'expansion pour atteindre des capacités de production de 12 millions d'engrais, 6,7
millions de tonnes d'acide et 50 millions de roche phosphaté. Aujourd'hui, OCP a la capacité de produire plus de 10 millions de tonnes d'engrais, 6 millions d'acide phosphorique et 37 millions de tonnes de roches.

Nous avons fait la visite des installations modernes de l'OCP inaugurées en 2016. Pour débuter, nous avons regardé une vidéo nous expliquant la sécurité sur les lieux. Il a fallu, pour notre visite, s'équiper de bottes à embout d'acier, d'un casque de protection, de gants, de lunettes et d'une veste fluorescente. Nous pouvons voir que la sécurité au travail est une valeur importante pour cette entreprise. D'ailleurs, une affiche avec un slogan accrocheur apparaissait à de multiples endroits des usines. Nous pouvions lire : « La sécurité, il ne faut pas juste en
parler ».

Nous avons fait le tour du site qui correspond à environ 24km et 1,7 ha. Il y a plusieurs secteurs d'activité que nous avons eu l'occasion de visiter. Avant toute chose, il faut savoir que cette entreprise a à cœur le respect de l'environnement. Dans le but de réduirel'impact écologique des activités d'extraction, elle a construit un pipeline reliant la mine de Khouribga au site de transformation. Ce pipeline est d'une longueur de 235km ce qui le rend le plus long au monde et d'un diamètre de 900mm. Pour l'instant, il est utilisé à 30% de sa capacité. De plus, ils nous ont dit que ce conduit est breveté. Ceci évite l'utilisation de 60 wagons de train de façon journalière.

Pour débuter notre visite, nous avons vu l'atelier de fabrication de l'acide phosphorique. Plusieurs étapes sont nécessaires pour y arriver. Ils font la réception de pulpe de phosphate. Ensuite, il y a l'épaississement, l'attaque, la filtration, l'assainissement et le pilotage de la performance. Ils produisent annuellement 450 000 tonnes d'engrais.

Par la suite, nous avons visité le Hall stockage engrais. Ce sont de gros entrepôts de phosphore. Au nombre de 2 pour un total de 200 000 tonnes.

Nous nous sommes dirigés, par la suite, vers la station terminale (SLURRY PIPELINE). Cette station comporte la conduite d'arrivée de la pulpe de phosphate.

Plus tard dans l'après-midi, nous avons été visiter l'usine de dessalement des eaux. Ils produisent 75 millions de mètres cubes par an, le surplus d'eau est redistribué à la ville d'El Jadida. Le site est autosuffisant en énergie électrique, car il récupère la chaleur produite dans une centrale thermique. Une partie est utilisée par l'entreprise et les surplus sont acheminés pour la population d'El Jadida.

Ce fut une visite très intéressante et impressionnante par la taille de l'entreprise, par la qualité et le nombre des ressources humaines (5000 personnes) ainsi que le volet de recherche et développement incluant la toute dernière technologie.

Nous nous sommes rendus à notre hôtel, à El Jadida où nous passerons la nuit. Une autre belle journée qui se termine sur un autre bon souper et une petite promenade sur la plage pour nous faire digérer.

Jessy & Camille Bouchard



25 février 2017

Départ de l'Ibis hôtel vers 9h00. Nous avons débuté la journée par un tour de ville d'El Jadida.

Par la suite, nous nous sommes rendus à Casablanca. Cette ville possède le plus grand port du Maroc ce qui facilite les exportations vers les autres pays. Elle est la troisième plus vaste ville africaine ce qui va de même avec sa population. Elle compte environ cinq millions de personnes pendant la journée et quatre millions la nuit. Cet écart est dû au nombre impressionnant de travailleurs et d'échanges commerciaux faits dans cette ville. Cet achalandage est encore plus augmenté lors de la saison estivale, car l'accès à la plage est une activité appréciée par un grand
nombre de personnes. Elle est importante dans le commerce puisque 40% des industries du Maroc sont situés dans cette ville de 23km x 50km.

À 14h00, nous étions attendus à la troisième plus grande Mosquée du monde. Celle-ci est érigée en partie sur l'eau, donc sur pilotis. Cela permet de mettre en contact les trois éléments fondamentaux du Coran soit l'eau, la terre et l'air. La Mosquée Hassan II a été construite en 6 ans de 1987 à 1996. 2500 ouvriers et 10 000 artisans ont dû alliés leursn efforts pour construire l'une des plus belles édifications du monde. La salle des prières est d'une superficie de 20 000m2 ayant une capacité de 25 000 personnes. Parmi ce nombre, 20 000 hommes peuvent assister
aux prières et 5 000 femmes. Ces dernières ont deux mezzanines surélevées qui leur sont consacrées. Ce lieu de culte est doté d'un toit ouvrant pour permettre l'accès à l'un des éléments fondamentaux, l'air. La salle d'ablutions est un joyau architectural constitué de 41 fontaines qui servent à se laver avant les prières. Cette fabuleuse fondation a été un investissement de
800 000 000 dollars américains. Toute la communauté marocaine a contribué à l'investissement.

À la suite de cette visite, nous sommes allés manger un repas près de la plage. Tout du long du voyage, nous avons observé plusieurs photos du roi Mohamed V dans les commerces et les
industries. Pendant que notre guide, Hisham nous racontait l'histoire de la royauté marocaine, une dame accosta l'un de nous pour lui poser une question à ce sujet. L'homme qui accompagnait la dame s'approcha d'Anne et reconnut le signe « ITA ». Il s'agissait de l'ex-sous-ministre de l'agriculture, M. Landry. Nous avons échangé quelques mots et pris une photo de groupe.

Nous sommes arrivés à l'hôtel. À 19h30, nous avons soupé et Hisham est venu nous rejoindre. Nous avons profité de ce dernier repas avec lui pour lui offrir un cadeau et le remercier pour la
semaine extraordinaire qu'il nous a fait vivre. L'émotion était au rendez-vous. Il était déjà temps d'aller au lit puisque nous devions être prêts à partir pour l'aéroport à 3h30.


Estelle et Élyse


Dimanche 26 février 2017

Ce matin, nous avons quitté très tôt notre hôtel de Casablanca afin de nous diriger vers l'aéroport et nous envoler vers Paris.

Nous sommes arrivés vers 11h à l'aéroport d'Orly afin de rejoindre nos chauffeurs qui nous amenèrent à notre nouvel hôtel, le Tim Hotel.

Nous avons diné dans un petit restaurant du coin, Au Rapide, et nous nous sommes régalés de pâtes et de pizza.

Vers 16h, nous sommes partis pour un tour de ville de Paris. Au deuxième étage d'un autobus, nous avons vu et appris sur les monuments suivants ;

- la Tour Eiffel :

Construite par Gustave Eiffel en 1887, la célèbre tour mesure 324 mètres et accueille annuellement 6 millions de visiteurs. Elle a été construite pour l'exposition universelle de Paris de
1889.

Saviez-vous que la tour sert aujourd'hui d'émetteur de programmes de radio et de télévision ?

- Champ-de-Mars

Ce lieu mythique tient son nom du dieu de la guerre, Mars. On appelait ce lieu de cette façon parce que les étudiants du camp militaire avoisinant y foulaient le sol.

Saviez-vous que lors de la Révolution, le maire de Paris ordonna la dispersion des foules présentes afin de signer une pétition qui permettrait de redonner le pouvoir au roi ? Comme la
foule ne se dispersait pas, il donna l'accord aux troupes de tirer sur les protestants, ce qui se conclut par la mort d'une cinquantaine de personnes et près de 100 blessés.

- L'opéra Garnier

Se nommait au commencement Salle des Capucines. A été conçue par Charles Garnier et inauguré en 1875.

Saviez-vous que c'est cette salle qui a inspiré Le fantôme de l'opéra ?

- Le Musée du Louvre

Inauguré le 10 août 1793, le musée accueille 9 millions de visiteurs annuellement.

Lieu où habite la célèbre toile de Léonard De Vinci, La Joconde. La superficie de ce musée est équivalente à 50 piscines olympiques.

Saviez-vous que la pyramide en vitrail qui sert d'entrée au musée est au cœur d'une controverse? En effet, 666 losanges et triangles auraient été utilisés afin de la construire, et ce serait, selon la légende, une demande de la part du constructeur. Par contre, le Louvre nie cette affirmation, en soutenant qu'il y en aurait 676.

Par contre, la construction de ces pyramides a permis de doubler la clientèle annuelle du musée, vu sa hausse de popularité.

De plus, saviez-vous qu'il y aurait 450 000 œuvres dans le musée, mais que seulement environ   3 000 sont présentées au public ?

- La Cathédrale Notre-Dame de Paris

Construction amorcée en 1 163 par l'évêque Maurice de Sully.

Constituée de 387 marches et célèbre pour son énorme cloche Emmanuelle, la cathédrale a été pratiquement entièrement restaurée à la suite du conte de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris,
qui mettait l'accent sur le piteux état du bâtiment.

Saviez-vous que la construction a duré 182 ans, et qu'elle a duré si longtemps que les plans ont été changés tout au long du processus, ce qui résultat en un monument sans style particulier,
puisque c'est un mélange de tous les styles à la mode durant les deux siècles qu'a duré la construction ?

- Le Musée d'Orsay

Le musée d'Orsay a été inauguré en 1986 à l'endroit de l'ancienne gare d'Orsay qui fut construite et inauguré par Victor Laloux. Ce musée est l'un des plus importants entrepôts d'art impressionniste du monde.

Saviez-vous qu'en 2007, des malfrats se sont introduits à l'intérieur du musée et déchirèrent la célèbre toile Le Pont d'Argenteuil sur 10cm?

- Les Champs-Élysées

Avenue longue de 1910 mètres, elle est considérée comme la plus belle avenue du monde selon les Français.

Saviez-vous qu'elle tire son nom des Champs Élysées, le lieu des enfers dans la mythologie grecque?

- Le Grand palais

Ce magnifique édifice de 77 000 m2 sert aujourd'hui à présenter les monuments qui représentent l'art français dans toute sa splendeur.

Saviez-Vous que dans les années 1960, le grand palais était fortement critiqué ce qui amena à des procédures afin de détruire l'édifice. Cependant, la mort de l'architecte qui devait
construire le nouvel édifice mit fin à la construction et ce palais est toujours debout de nos jours?

- L'Arc de Triomphe

Sa construction a duré de 1806 à 1836. D'une hauteur de près de 30 mètres, le monument pèse près de 100 000 Tm.

Saviez-vous que l'arc abrite une flamme éternelle en mémoire des soldats morts au combat et qu'elle est ravivée chaque soir à 18h30 ?

Nous avons conclu notre journée par une croisière en bateau-mouche sur la Seine, afin d'admirer
la Ville lumière. Nous sommes retournés à l'hôtel vers 22h, où nos lits nous ont accueillis à bras ouverts.

Alex et Élizabeth


Lundi 27 février 2017

Ce matin nous nous sommes réveillés à Paris, au Tim hôtel gare Montparnasse. Nous avons eu une journée chargée. Notre périple a débuté par un transport en métro, direction le SIMA, à Paris Nord Villepinte. Le SIMA c'est le Salon International de Machinerie Agricole qui nécessite une
superficie de 27 hectares. Le salon comporte, depuis plusieurs années, plus de 1770 exposants de partout à travers le monde. Nous avons été accueillis au salon VIP où nous avons eu une petite présentation sur le SIMA. Par la suite, nous avons fait le tour de l'aile des bovins avec une guide. La ferme Beauvallet et tradition nous a expliqué et décrit les critères d'évaluation de la
conformation des races bouchères. Producteur de limousin, il possède 100 mères actuellement au sein de son troupeau. À ce jour, la moyenne d'âge au premier vêlage est de 2 ans et demi. Les périodes de vêlages se passent au mois de septembre, mars et avril. Ce producteur de la région de Corrèze nous a parlé de la reproduction en Europe et nous avons appris que seulement 10 à 20 % des cheptels avaient recours à l'insémination artificielle pour assurer la reproduction des sujets bouchers. Pendant notre parcours dans le pavillon bovin, nous nous sommes arrêtés sur un exposant de vache Salers. Cette race de bovin est reconnue pour sa facilité à consommer des fourrages grossiers et des pâturages. L'origine de cette race est de type laitier, mais depuis plusieurs années elle est reconnue aussi pour ses qualités bouchères. Cette race est naturellement acère et possède une facilité de vêlage exceptionnelle. Notre guide nous a spécifié que cette race de vache a été exportée vers l'Amérique du Nord vers les années 70 pour ses capacités rustiques et sa prolificité remarquable, pas vraie Guylaine.

La dernière race à laquelle nous nous sommes attardés est la race Normande. Originaire de France, cette vache est reconnue pour sa haute production de protéine et de gras, et c'est avec la production des Normandes que les Français produisent le camembert. Cette race est aussi priorisée par les producteurs de la région puisqu'elle est une vache à 2 fins (bouchère et laitière). Nous avons pu voir les nouveautés pour des machineries, comme le New Holland, le concept de tracteur autonome (autocolmand), ce dernier était représenté sur un tracteur de type T7 315. C'est monsieur Nicolas Morel qui nous a fait la présentation, il est représentant pour New Holland dans le haut de gamme de tracteur (T6, T7, T8). Ce concept n'est pas encore approuvé, car il y a des restrictions dans le pays concernant l'absence de chauffeur. Par exemple, il faut que le champ soit isolé et qu'aucune route ne le traverse pour être utilisé. Nous avons pu voir, également un concept semblable fait par la compagnie Case IH. La grosse différence entre les 2 technologies est que celle du tracteur Case (magnum) ne possède pas de cabine, donc il peut seulement être conduit à distance.

Par la suite, nous avons eu un temps libre pour faire le tour des lieux. Certains d'entre nous ont quitté pour retourner à l'hôtel et d'autres ont été au SIA. Le SIA est le Salon International de l'Agriculture. Ce salon accueille plusieurs producteurs et transformateurs. Nous avons pu voir des artisans du coin, ainsi que des produits du terroir. Un problème de temps a fait en sorte que nous n'avons pas pu faire le tour du site au grand complet. Nous avons été dans les pavillons équins, bovins, canins et félins où certaines d'entre nous ont participé à une présentation d'élevage canin. Par la suite, nous sommes retournés à l'hôtel et avons été souper dans un resto parisien à quelque pas de notre hôtel.

Laurie et Camille B.


Mardi 28 février 2017

Le départ fut tôt ce matin alors que nous quittions Paris pour nous diriger vers Le Mans. Le déplacement se fit en majeure partie en TGV (Train Grande Vitesse), ce fut une première expérience pour la majorité du groupe. Nous nous sommes alors dirigés vers l'usine CLAAS
de tracteur à Le Mans.

Cette entreprise familiale fut fondée en 1913. À l'origine, les tracteurs étaient de marque Renault. CLAAS possède 12 sites de production à travers le monde, avec 11 300 salariés et un chiffre d'affaires de 3.6 milliards d'euros. Une grande partie des bénéfices faits en cours d'année sont réinvestis dans les nouvelles machines. En France, CLAAS est le 1er employeur dans le secteur du machinisme agricole. Ils ont la réputation de produire des machines agricoles modernes et ont 5000 brevets. En 2003, CLAAS reprend Renault Agriculture.

L'usine de Le Mans fabrique uniquement les tracteurs de 70 à 400 chevaux et ils reçoivent 6000 visiteurs par an. Le site est d'une superficie de 21 hectares, dont 7 hectares couverts. L'usine embauche 20 % du personnel de sexe féminin. Ils ont une capacité maximale de production de 75 tracteurs par jour. Présentement, ils en produisent entre 33 et 39 par jour, en premier lieu car l'agriculture française est morose et que les commandes arrivent plus tard en saison. Cette entreprise possède 72 % des parts de marché à l'export.

Le capital humain est leur priorité. À preuve, des postes de travail ergonomique, des heures de travail flexible, ainsi que la politique du 13e mois de salaire pour maintenir le personnel en place à longueur d'année. Les nouveaux opérateurs ont une école de dextérité d'une durée de deux mois afin de s'adapter aux méthodes de l'usine. De plus, en France, ils ont l'obligation d'intégrer au travail des personnes physiquement diminuées ou ayant un handicap intellectuel.

Nous avons visité l'usine avec Olivier qui travaille à la logistique. Nous avons donc pu voir les différentes chaînes de montage : petites transmissions, cabine et assemblage général. Lors du montage, une fiche avec les options choisies par le client est apposée sur le tracteur afin de s'assurer que cela correspond à ce que le client désire. À chaque fin de chaîne, on s'assure que tout soit adéquat, de plus certaines stations arrêtent la chaîne de montage lorsqu'une étape n'est pas complétée correctement. Les tracteurs sont testés afin d'en assurer la qualité (plus de 100 points de contrôle). On simule le travail et l'on teste le relevage arrière avec une charge dans le sol. De plus, les tracteurs passent dans un atelier lumineux afin de voir la qualité du tracteur pour être certains que les surfaces sont parfaites.

Ils ne produisent pas de tracteurs en surplus, seulement ce qui est commandé est produit. Les
fournisseurs sont définis selon les achats et la demande. Certains clients demandent une certaine marque par exemple les pneus Michelin ou les moteurs John Deere.

Les principales étapes que nous avons eu l'occasion de voir sont :

  • Transmission
  • Poutre simplifiée
  • Peinture

1. Lavage de la transmission

2. Séchage

3. Marouflage

4. Peinture (robot + humain)

5. Four à peinture

6. Évaporation des solvants (afin d'éviter le
bullage)

  • Montage du tracteur
  • Montage de la cabine
  • Supermarché

Les boîtes de carton, les plastiques et les palettes de bois sont recyclés. De plus, l'eau de rinçage est récupérée à raison de 300 L/heure.

Nous aimerions remercier tout spécialement le Garage Bossé et frères Inc. de nous avoir permis de visiter l'usine CLAAS. Nous avons été très impressionnés de l'ampleur de cette entreprise, de sa conscience pour l'environnement, de sa rapidité d'exécution et de son organisation.

Par la suite, nous sommes allés visiter la ferme GAEC de Lurotte. Cette ferme est composée de 4 associés : Bastien, Sébastien Alexandre et Charles. Ils sont la 4e génération sur l'entreprise. Les parents sont encore présents dans l'entreprise, mais à titre de salariés seulement. À l'origine, ils possédaient des vaches laitières, des poules pondeuses, des porcs et des chevaux. Présentement, ils ont 144 truies, 4 poulaillers de 4400 poulets et 292 hectares.

En culture, ils ont 240 hectares, dont 53 hectares d'orge, 54 hectares de maïs-grain, 26 de maïs semences, 31 hectares de blé, 20 hectares de chanvre, 12 hectares de colza, 5 hectares de soya et 39 hectares en triticale. Ils possèdent aussi 8 hectares en parc pour les poulets et les hectares restants sont pour les prairies et pour les zones non cultivées. Étant donné qu'ils possèdent leur moulange à la ferme, la plupart de leurs cultures sont utilisées pour nourrir les animaux de la ferme.

Ils effectuent leurs rotations selon la géographie ; près de la ferme, ils cultivent du blé, maïs et orge. Plus loin, c'est le chanvre, l'orge ou le blé. Ils évitent de mettre 2 cultures de céréales à la suite de l'autre et ils alternent les cultures printemps/ automne. Les producteurs veulent diminuer les nuisances sur les routes ainsi que les désagréments de l'épandage, car ils considèrent qu'en France l'image du porc n'est pas très bonne. Ils font donc attention à la relation avec les voisins.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le site de 4 poulaillers loués. Ils ont 4400 poulets à la fois et ils font 3 lots par an. La grosse particularité de cette ferme est qu'ils élèvent les poulets non sexés en liberté. Ils ont 2 hectares par poulailler pour se promener. Ils peuvent sortir du poulailler après 40 jours d'âge et le temps d'élevage est de 84 jours. La ventilation du bâtiment est naturelle. Ils visent un poids à la sortie entre 2.16 à 2.20 kilogrammes. Pour ce faire, ils doivent rationner les poulets afin d'éviter qu'ils engraissent trop rapidement. Ils ont 4 phases d'alimentation et cela représente 80 % des charges totales. Ils ne font pas de prévention avec antibiotiques, ce n'est que du curatif, mais ils visent d'éliminer les antibiotiques dans l'élevage. Le taux de mortalité se situe entre 1 et 2 %.

Ensuite nous sommes allés visiter leurs porcheries. Ils possèdent 144 truies et ils engraissent à la ferme seulement 1/3 à la ferme les 2/3 restants sont engraissés par des producteurs environnants. Lors de la naissance, ils taillent la queue, meulent les dents et administrent du fer. Leur âge au sevrage est présentement à 28 jours, mais ils visent 21 jours. Ils fonctionnent avec 4 bandes. Les animaux sont nourris selon l'épaisseur de gras dorsal.

Nous avons eu l'occasion de manger des charcuteries et un mijoté concoctés avec leurs porcs. De plus, les producteurs sont en agrandissement et ont à cœur le bien-être de leurs animaux c'est d'ailleurs pour cette raison que les parcs de gestations sont en stabulationlibre.

Finalement, nous nous sommes dirigés vers le Lycée agricole de Coutances où nous avons été accueillis personnellement par le directeur de l'établissement, Monsieur Benoit Bulot à 21h30. Nous serons logés à cet endroit pour les 4 prochaines nuits.

Catherine et Meggie



Mercredi 01 mars 2017

Suite à notre arrivée tardive, le directeur nous a accueillis en matinée avec une présentation du lycée ainsi que ses élèves en BTS. Il nous a expliqué les nombreux programmes qu'offre l'établissement. Nous avons remarqué plusieurs ressemblances avec l'ITA mais nous avons remarqué un système d'éducation différent. La principale mission de l'école est de viser l'agro écologie. Nous avons ensuite visité les serres, où les principaux végétaux présents étaient des légumes, des arbres fruitiers, des arbustes ainsi que de fleurs de saison, ainsi que la ferme laitière du campus qui est en production biologique. La ferme compte environ 70 vaches donc la moitié est de race Normande et l'autre moitié de race Holstein. La moyenne de production annuelle est de 5 800 litres par vache avec un taux de gras de 4,2% et un taux de protéine 3,1%. La ferme a fait un virage biologique en 2014 pour de multiples raisons. Aujourd'hui, les producteurs viennent visiter cette ferme en guise d'exemple. Le principal avantage de faire un virage biologique en France est la grande différence de prix entre le lait conventionnel et biologique. Le lait conventionnel se vend 30 euros par hectolitre tandis que le lait biologique se vend 46 euros par hectolitre. Il y a un écart de 16 centimes.

Ensuite, nous sommes allées diner à la cafétéria du lycée. Puis, nous avons quitté pour aller faire un tour de ville de Coutances avec notre guide Christine Livory. Nous avons visité d'importants monuments comme la cathédrale, la mairie, le jardin public, ainsi que l'église. Après la Deuxième Guerre mondiale, plus de 65% de la ville fut détruite par les bombardements. Par chance, la cathédrale ainsi que la mairie furent épargnées. La magnifique cathédrale de l'époque gothique qui est définie comme l'art des barbares, a pris plus 74 ans à construire et mesure plus de 22 mètres de hauteur.

De plus, nous avons été visiter une ferme agrotouristique qui possède un petit marché local où de nombreux produits de la région sont disponibles, à l'intérieur de son enceinte. La ferme produit différents items comme le lait, la viande de porc, bovin, de veau de lait et de lapin fermier. Aussi, une récente salle de réception est présente pour les mariages. En 2017, 25 mariages sont prévus. Les propriétaires souhaitent démarrer une auberge dans le même bâtiment, mais le projet est sur la glace en ce moment vu les nombreuses lois. Le bâtiment où la salle de réception et le magasin est, ont servis de maison secondaire à Louis-Marie Duhammel dans la fin dix huitième siècle. Après elle a servi de monastère de centre pour handicapé.

Pour finir, nous avons soupé au lycée et sommes ensuite allés jouer aux quilles avec les lycéens français qui nous accueillaient. Ce fut une agréable soirée!

Andréane et Anne

Jeudi 2 mars 2017

Nous avons commencé la journée par la visite de la Fromagerie Réo. Cette entreprise engage 80 personnes et utilise le lait d'une soixantaine de fermes dans un rayon de 12 km pour la création du fromage. Il transforme 50 000 litres de lait par jour pour un total de 15 000 fromages produits. Plusieurs échantillons et analyses sont faits pour garantir la qualité du produit. Par la suite, le fromage Camembert subit plusieurs étapes de transformation. Pour commencer, il y a la collecte du lait, l'analyse du lait, le tri du lait, l'écrémage ainsi que la maturation qui va durer au total une journée. Le jour 2 du processus se traduit par l'emprésurage, le moulage, le rabattage, le retournement ainsi que le placage. Tous ces processus sont tous faits à la main. Le jour 3 est la journée du démoulage, du taillage ainsi que le salage du fromage. Le jour 4 à 14, le fromage reste dans les hâloirs pour son vieillissement. Le jour 15 est le jour final de son emballement. Le fromage Camembert est fait de 50% de lait de vache normande. Il y a 7% d'exportations qui sont principalement faits au Canada, en Italie ainsi qu'en Allemagne. Donc, la consommation est en France et 60% des produits restent dans la région de la Normandie.

Par la suite, nous avons visité un producteur de Calvados, de porcs et de production laitière. David ainsi que son frère Emmanuel possèdent la ferme familiale depuis 1997. Pour ce qui a trait à la ferme, le troupeau se compose de 75 vaches normandes produisant en moyenne 7 000l de lait. Il les trait deux fois par jour avec un double 8. Ses composantes sont de 4,5% de gras et 3,7% de protéine. La moyenne de lactation est de 4. La date du premier vêlage est de 33 mois. Ses CCS sont de 200 000 et les bactéries sont de 7 000. Le producteur nous disait que la production de lait n'était pas suffisante pour couvrir ses coûts de production. Ce qui le sauve est ses 50 truies. De plus, il possède 110 hectares produisant de 20 à 30 tonnes de pommes avec lesquelles il produit 20 000l de cidre. Le producteur vend presque tout directement à la ferme ainsi que dans quelques petits magasins. Les produits dérivés des pommes sont le jus de pomme, le pommeau et le calvados. Le pommeau est constitué de 2/3 de jus de pomme et 1/3 de calvados. Il faut le laisser vieillir pendant 2 ans au minimum et c'est un produit ayant en moyenne 16-17% d'alcool. Pour toute fabrication, les étapes sont le broyeur, le pressage, la distillerie et le filtrage. Il faut 2 tonnes de pommes pour produire 1 400l de jus.

Suite à ces deux visites, nous nous sommes rendus au lycée afin de prendre un déjeuner bien mérité. Par la suite, nous sommes allés visiter une ferme de canard et de transformation de foie gras nommée La ferme des becs plats. C'est le producteur, Philippe Dulong, qui nous fit la visite du site. Malheureusement, à cause des risques de grippe aviaire, il nous fut impossible de visiter les bâtiments d'élevage. Cependant, M. Dulong sut très bien répondre à nos questions. L'entreprise fit son entrée en 1997 et possède 1 ha de terre. C'est entre 700 et 800 canards qui sont élevés par année sur 4 à 5 lots. Les oiseaux d'élevage proviennent d'un croisement entre des canards mâles de barbarie et des femelles de race Pékin. Ce croisement permet à la ferme de faire des produits adaptés au marché et de haute qualité. Les étapes de croissances des oiseaux sont très importantes. En effet, les canetons arrivent sur la ferme et sont élevés jusqu'à un poids de 4,2kg. Durant cette période, des techniques d'élevage sont utilisées afin de permettre aux oiseaux de se préparer à la phase de gavage. Il est important de souligner que les canetons qui arrivent sur l'entreprise sont achetés à un prix de 3,50 euros par unité. Ils arrivent vaccinés et dé becqués. Durant la phase de gavage, contrairement aux élevages industriels, les canards ne sont pas placés dans des cages unitaires, mais dans des parcs de 1m par 3m où l'on peut retrouver environ 15 individus. À ce moment, les canards vont consommer du maïs grain entier. À la fin du processus, les oiseaux atteindront un poids de 6,5kg. Donc un gain de 2,3kg en 15 jours. En somme chaque lot prend entre 14 et 15 semaines. Un autre côté intéressant de l'entreprise, c'est que tous les animaux sont abattus sur l'entreprise et préparés à la ferme pour la vente directe dans le magasin de la ferme. Un des volets vraiment intéressants de la ferme était la mise en marché des produits. En premier lieu, les produits de la ferme sont vendus directement sur le site, directement aux clients. Par la suite, une autre partie est écoulée dans les supermarchés biologiques de la région. Cependant, le foie gras est une production qui ne peut être en aucun cas considérée comme du bio, par contre le producteur possède un cahier de charge et élève ses animaux comme s'il était en production biologique. Pour finir, le producteur fait partie d'un regroupement de 23 producteurs de sa région qui ont chacun une spécialisation. Ce regroupement possède une appellation du style GIE, Groupement d'Intérêts Économiques. Ce regroupement permet à de petit producteurs de se réunir afin d'offrir une gamme de produits intéressant aux citoyens de Paris. Ainsi, le regroupement dont fait partie M. Dulong envoie chaque mois près de 10 tonnes de marchandise qui sont déjà vendues, car les clients doivent faire une commande afin de recevoir leurs items.

Finalement, nous nous sommes rendus sur le bord de l'océan afin de visiter un site d'élevage d'huitres. Les sites d'élevages d'huitres se font sur le territoire maritime de la fonction publique. Ainsi, pour pouvoir exploiter ce territoire, un producteur doit faire sa demande au gouvernement et prouver qu'il est en mesure d'exploiter ce territoire. Lorsque la demande est acceptée, l'éleveur se voit attitrer un secteur de 1ha sur lequel il doit élever de 4000 huitres à 6000 huitres par an. Les conditions d'élevages sont assez remarquables. Sur le site visité, les producteurs n'ont accès qu'à leurs zones d'élevages que lors des marées basses. L'élevage d'une huitre peut prendre jusqu'à cinq ans. À la fin de cette période, l'éleveur peut produire jusqu'à 35tonnes à l'hectare. En début d'élevage, les petites huitres (de provenance de milieu naturel ou d'élevage) sont mises dans un sac ayant des ouvertures de 4 à 6mm. Dans ce sac il peut se retrouver jusqu'à 1000 individus. À la deuxième année, le sac et ouvert et l'on sépare les individus en deux groupes de 500 dans des sacs de 9mm d'ouverture. À la troisième année, l'on ouvre encore les sacs pour refaire des groupes de 300 individus dans des sacs de 14mm d'ouverture. Il est important pour le producteur de respecter la densité des sacs afin d'optimiser la croissance de chaque individu. Les sacs sont attachés par groupe de 8 à des tables en acier enfoncées dans le sable très profondément. La fin de notre visite s'est soldée par une dégustation d'huitres qui fut excellente.

À notre retour au lycée, nous avons eu un souper rassemblant des membres de la direction et du comité de jumelage de la ville de Coutances avec la ville de La Pocatière. Lors de cette soirée plusieurs activités fort intéressantes telles que le chant des 2 régions. Nous avons profité de l'évènement pour présenter notre école, notre programme ainsi que toutes les productions présentent sur le territoire du Québec.

Josiane et François

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